Mon Jardin Secret
il meurt lentement...
Il meurt lentement
celui qui ne voyage pas,
celui qui ne lit pas,
celui qui n’écoute pas de musique,
celui qui ne sait pas trouver
grâce à ses yeux.
Il meurt lentement
celui qui détruit son amour-propre,
celui qui ne se laisse jamais aider.
Il meurt lentement
celui qui devient esclave de l'habitude
refaisant tous les jours les mêmes chemins,
celui qui ne change jamais de repère,
Ne se risque jamais à changer la couleur
de ses vêtements
Ou qui ne parle jamais à un inconnu
Il meurt lentement
celui qui évite la passion
et son tourbillon d'émotions
celles qui redonnent la lumière dans les yeux
et réparent les coeurs blessés
Il meurt lentement
celui qui ne change pas de cap
lorsqu'il est malheureux
au travail ou en amour,
celui qui ne prend pas de risques
pour réaliser ses rêves,
celui qui, pas une seule fois dans sa vie,
n'a fui les conseils sensés.
Vis maintenant!
Risque-toi aujourd'hui!
Agis tout de suite!
Ne te laisse pas mourir lentement!
Ne te prive pas d'être heureux!
Pablo Neruda Prix Nobel de Littérature
Le chemin du crève-coeur
Un seul coeur ? Impossible
Si c'est par lui qu'on souffre et que l'on est heureux.
On dit : coeur douloureux,
Coeur torturé, coeur en lambeaux -
Puis : joyeux et léger comme un oiseau des Iles,
Un coeur si grand, si lourd, si gros
Qu'il n'y a plus de place
Pour rien d'autre que lui dans notre corps humain.
Puis évadé, baigné d'une grâce divine ?
Un coeur si plein
De tout le sang du monde et ne gardant la trace
Que d'une cicatrice fine qui s'efface ?
Impossible ! Il me faut plusieurs coeurs.
Le même ne peut pas oublier dans la joie
Tout ce qu'il a connu de détresse une fois
- Une fois ou plusieurs, chaque fois pour toujours -
Mon coeur se souviendrait qu'il fut un coeur trop lourd
Et ne serait jamais un coeur neuf, sans patrie,
Sans bagage à porter de vie en vie.
Sabine Sicaud
si j'étais..
Si j’étais une source
Tu m’effleurerais de tes lèvres
Si j’étais la pluie
Tu me sentirais glisser sur ta peau
Si j’étais le vent
Tu me laisserais caresser ta tête nue
Si j’étais une flamme
Tu aurais les joues en feu en t’approchant de moi
Si j’étais un livre
Tu me feuilletterais avec le doigt
Si j’étais le ciel bleu
Tu lèverais les yeux vers moi
Si j’étais la lune
Tu me regarderais en rêvant
Si j’étais un pense-bête
Tu penserais toujours à moi
Si j’étais ton ombre
Tu me recouvrirais tous les midis
Si j’étais la brume
Tu te fondrais en moi
Si j’étais une tour
Tu aurais le vertige en montant sur moi
Si j’étais aimé de toi
Je serais moi
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tres beau poeme...gros bisous ma tina